La Prophétie [Privé]

(Premier post de rp du forum!! ^_^)

Pour la millième fois, lui semblait-il, elle s’affairait à relaver cette pièce trop bien décorée de richesses inutiles. Puis, pour la millième fois, elle se répétait a quel point c’était ridicule de nettoyer toutes les pièces inutiles du palais. Mais le maire, son père, y insistait. Il disait aimer un château propre, ca donnais bonne allure. Halzeïr n’y croyait pas par contre, c’était juste pour pas que les servants n’aient rien à faire et qu’il ai une raison de plus de les battre s’ils ne le faisaient pas correctement. Ce n’était vraiment pas un métier conseillé, il n’y avait que dans les cuisines qu’ils ne mènent pas la vie si dure. Mais tous les cuisiniers sont engagés, contrairement au reste du peuple qui sert dans le palais.

Il y avait 16 ans maintenant depuis la nuit orageuse ou sa mère l’avait mit au monde et mourut de se geste même. Plus de 16 ans depuis que le maire d’Ysunderville l’avait conçut, en violant sa mère. Halzeïr ne voulait même pas s’imaginer la douleur de sa mère, elle préférait ne pas penser du tout à ses origines. Déjà être une hybride elle n’avait pas la vie facile, être secrètement la fille du maire était encore plus dur!

Halzeïr poussa un soupir puis secoua la tête, comme pour sortir ses penser de sa tête. Elle frotta un vase en or, puis regarda son reflet dans l’objet brillant. Comme elle aurait voulue avoir des oreilles a la place de ses ailes qui lui rappelaient un peu trop son père a son gout. Mais elle ne pouvait le changer et elle devait vivre avec… Si au moins ses ailes n’étaient pas la cause d’autant de discrimination envers elle, peut-être qu’elle serait capable de vivre avec… Encore une fois elle poussa un soupir et déposa le vase. Elle en prit un autre et se mit à le frotter vigoureusement. Mais cela ne garda pas son esprit occupé assez longtemps pour l’empêcher de fuir à nouveau.

Elle avait grandit dans ce palais et le connaissait comme le fond de sa poche. Elle avait vu venir et repartir plusieurs personnes, mais elle, elle était toujours rester ici. Halzeïr n’avait jamais vraiment eue le choix, son père la voulait près d’elle, pour pas qu’elle dise a tout le monde qu’elle était sa fille et qu’elle risque de prendre le « trône » qui allait de droit a son autre fille, Maèvia… Maèvia… Son père avait très bien réussit à la transformer en méchante jeune demoiselle. Ca la frustrait tellement, sa sœur était une peste. Mais dernièrement, Halzeïr avait réussit de se rapprocher d’elle. Maèvia ne méritait pas d’être méchante…

Halzeïr déposa le dernier vase puis eue un vague sourire. Finit pour la journée… Mais demain elle allait devoir tout refaire! La jeune femme alla ranger ses choses de ménage, puis s’assit sur son lit, dans le sous-sol… Que faire d’une moitié de journée libre? C’est en se posant cette question qu’elle vit une ombre avancer dans le couloir… Étrange, il n’y avait jamais personne ici… Surtout près de sa chambre.

Et oui, l’hybride avait vu juste. Une ombre avançait bien dans le couloir, de sa démarche grâce et légère. Et cette ombre était bien sûre le résultat de la faible lumière se répercutant contre un corps opaque, celui d’une jeune Ailée pour être précise. Une jeune Ailée habillé de la plus belle robe qu’on pouvait sûrement trouvée dans tout le continent. Fait d’une millier de fines voiles légèrement bleutées, elle brillait de milles feux dans la sombre lueur de cachot. Des chaînettes d’or pendaient à ses chevilles, à son cou et à ses poignets, lui donnant un air de pureté. Bref… La jeune fille aurait été très belle si ce n’aurait été que de l’expression de pur dégoût qui flottait sur son visage.

Maèvia se tenait effectivement dans le cadre de la porte, et on pouvait lire le dédain sur son visage. Quel avait été l’idée de son père aussi, de l’envoyer là, dans cet endroit aussi sombre et froid que des tombeaux. Comment pouvait-elle se tenir là, au milieu de ces toiles d’araignées et de ces centimètres de poussières qui traînaient ça et là. Elle l’ignorait, mais elle n’avait que bien hâte de quitter cet endroit rustique. Elle eut presque pitié pour la créature qui se tenait devant elle, et qui devait la-dedans, mais elle n’avait pas été élevé pour ressentir la pitié. Ce fût donc un sourire moqueur qui prit plutôt place sur son visage, lorsqu’elle dévisagea la seule esclave dont elle pouvait sentir la présence, malgré ces origines plutôt infâmes, mélange de plus d’une race.

« Mon père veut te voir. Il voulait absolument que ce soit moi qui vienne te chercher, et j’ai dû cédé. C’est horrible comme endroit! Je te conseille de te dépêcher, je ne pourrai d’attendre plus que quelques secondes. Je préfère les tapis si doux et si chaud du château… Et puis, toute cette poussière va me rendre aveugle! Et puis, si tu ne te dépêche pas, mon père va se faire un plaisir de te corriger, il semblait très impatient… », dit-elle de son ton habituel si déplaisant.

À l’habitude, elle ne précisait pas la dernière information. Elle trouvait beaucoup plus drôle de voir ces êtres inférieurs se faire punir que de leur faire confier une corvée… Mais il faut dire qu’aujourd’hui elle se sentait particulièrement gentille. Il faut dire qu’on venait de lui offrir une horrible bague sertie de milliers de pierres précieuses. Elle avait beau être horrible, elle valait tout de même des milliers de dollars. Et puis, il faut dire aussi qu’elle commençait à s’habituer à la présence de cette fille. C’était elle qui venait souvent faire le ménage de sa chambre, et ce, depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvenait. C’était la seule servante à ne pas s’être fait renvoyé… Son père lui avait dit un jour que c’était à cause de ses drôles d’origines, mais il n’avait jamais voulu en dire plus.

Voyant que l’autre fille se levait, Maèvia tourna les talons, et se retrouva face à face avec un mur, où reposait une géante araignée des plus poilues. Elle poussa un cri terrifié, en sursautant vers l’arrière. Maintenant, elle volait.

« ÔTE CETTE HORRIBLE CHOSE DE LÀ TOUT-DE-SUITE OU TU VAS AVOIR DE SÉRIEUX PROBLÈMES! AU SECOURS! AIDER-MOI! ON M’ATTAQUE!!!»

Est-ce qu’elle faisait un drame pour rien?! Oui, sans aucun doute. Mais elle détestait les araignées! Ces insectes horribles pleines de poils qui grouillaient toujours dans des endroits tels que celui-ci! Son père savait pourtant qu’elle détestait les araignées! Il allait en entendre parler! Ah oui! Mais pour l’instant, elle était plutôt occuper à trembler de peur dans les airs, observant Halzëir se demandant si elle allait se décider à obéir, car sinon, elle allait devoir mettre ses menaces à exécution. Dommage! Elle qui avait tant voulu être gentille!

Enentandant ce cri, Halzeïr s'etait douter que c'etait une araignee. Elle en venait a se demander comment elle faisait pour prendre cette princesse chiante en pitier. Elle semblait presque heureuse dans tout le malheur qui l'entoure... Halzeïr prit un vieux soulier poussiereux qui trainait et avec un sourire quelque peu amuser en voyant Maèvia, elle ecrassa de toutes ses forces la pauvre petite bete. C'etait surement le seul moyen de faire le bonheur de mademoiselle, en tuant cette bestiole "horrible".

"C'est bien? Je pense pas qu'elle puisse t'attaquer dans cet etat.", fit-elle avec un sourire.

Halzeïr regarda le soulier et reprima une grimace de degout. Fallait croire qu'en son etat maintenant, elle ne pouvait blamer Maevia de trouver cela degeulasse. La jeune femme lanca le soulier plus loin dans le couloir, la ou personne n'osait s'avanturer. Un nuage de poussiere se souleva a l'endroit ou le soulier tomba au sol.

"Moi aussi je prefere le chateau qu'a cet endroit... Mais faut faire avec n'est-ce pas? ^^"

Elle savait tres bien que Maevia n'aurais jamais pitier d'une servante. Apres tout, c'etait une esclave, elle n'avait droit a rien de mieux que de dormir dans cet endroit sal et trop negliger. Mais Halzeïr ne s'en fit pas, elle le disait pareil sachant que ca ne changerais rien.

Sans rien ajouter de plus, Halzeïr se dirigea vers la sortie, suivie de Maèvia. Elles gravirent les marches pour se rendre dans le palais. En haut des marches, la jeune hybride s'arreta et se retourna vers Maèvia. Ses yeux brillaient etrangement maintenant, elle avait envie de dire quelque chose a sa "soeur", mais elle n'osa pas et ravalla ce qu'elle etait pour dire.

"Ou est-il?", dit-elle d'une voix neutre.

Le maire d'Ysunderville, son pere, ne pouvait pas la renvoyer. Il ne pouvait pas lui enlever son toit, ni sa nourriture, ni sa vie... Mais il pouvait rendre tout ca tres penible. Il savait comment faire pour lui faire faire tout ce qu'il voulait sans qu'elle rouspete et sans qu'elle s'en plaigne. Halzeïr poussa un soupir... Qu'est-ce qu'il voulait, et pourquoi fallait-il que ce soit Maèvia qui vienne la chercher? C'etait... Bizarre. Surtout en sachant qu'il ne voulait pas que sa Maèvia cherie sache qu'elle est sa demi-soeur...

Il aurait tellement été simple d’ignorer l’acte de grande bravoure de la domestique. Oui, simplement de l’ignorer, de ne rien dire et de simplement ouvrir la marche tête haute, fière. Malheureusement, quelque chose la poussait à laisser ses grands airs de côté et de prononcer un mot qui n’avait jamais traversé ses lèvres, un mot qui sonnait dégoûtant et obscène, mais qu’elle réussit tout de même à faire jaillir de sa bouche avec difficulté :

« Merci… »

Horrible! Comment avait-elle plus prononcer ses mots? C’était horrible, son orgueil en était tellement atteint! S’abaisser à remercier une créature de sang impur… Ce qu’elle aurait désiré disparaître sous la terre humide des cachots! Tournant le dos à Halzëir, elle avança d’une démarche trop fière et rapide vers les escaliers, espérant que le vent ferait disparaître le rouge qui ornait son visage. Atteignant finalement l’escalier, qu’elle gravit à grandes foulées, elle poussa la porte pour enfin se retrouver sur le beau tapis rouge et dorée du palais.

Alors qu’elle allait envoyé l’une de ses phrases de pure pimbêche à la jeune fille qui osait lui poser une question, le temps sembla s’arrêter. Elle ne réalisa pas tout de suite ce qui se passait, cherchant tout autour la source de ce vent glacial. C’est alors qu’elle se sentit, comme… paralysée. Impossible pour elle de bouger et elle céda bientôt à la panique. Et si c’était un coup d’Halzëir? Elle la ferait pendre pour ce méfait! Alors qu’elle rageait et paniquait intérieurement, une explosion dorée éclata devant les deux filles. De cette explosion jaillit quelqu’un de disons… renommé et aimé de presque tout le monde, mais pas de Maèvia.

Adwarennor… Que faisait-il là?! Celui qui avait volé l’aimée de son Dieu, ce… Argg! Elle le détestait tellement! Et impossible de lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, car comme tout le reste de son corps, sa bouche refusait de fonctionner. Elle dut donc se faire à l’idée et l’écouter parler, chose qui lui semblait impossible, vu la haine qui martelait sa poitrine et le dégoût qui envahissait son cerveau.

« Vous avez été choisi pour veiller, pour garder. Je vous ai choisi. Soyez digne de moi! »

Puis, le temps reprit son cours normal. La fille du maire remarqua avec soulagement qu’elle pouvait enfin bouger. Elle était incrédule… Digne de… d’Adwarennor? Non, elle était fidèle à Drego! Le dieu d’or ne pouvait pas lui… Lui quoi au juste? Veiller sur quoi, garder quoi? Il était aussi idiot qu’il y parassait! Drego aurait tellement été un meilleur Dieu des Dieux. Lui, au moins, était clair! Comment elle le savait, aucune idée, mais elle était trop absorbée par sa fidélité au Dieu de l’ombre.

Soudain, 3 pierres apparurent au centre du couloir. Brillantes, miroitantes, l’une bleue et l’autre rosée. Maèvia, méfiante, mais curieuse, s’en approcha. Au moment où sa main se posa sur la bleutée, le sol se mit à trembler et une voix forte, immense, puissante sortit de nul part, résonna dans le palais, mais sûrement aussi partout sur Adwarennor :

« Deux mondes en parallèle
Un seul roi veut y régner
Pour l’aider il fait appel
À ce qui prétend être la clé

En 6 morceaux elle s’est éparpillée
Un seul être saura les rassemblés
Il sera élu pour traverser
Et le roi déchu, il lui faudra renverser

Une brèche laissera passer l’entité
L’une des sœurs gardiennes sera possédée
Seul le peuple de l’océan sera la sauvée
Et y apprendront ainsi une histoire oubliée… »

Le sol redevint stable et la voix se tut. Tout semblait finalement arrêté. N’étant pas une parfaite érudite, n’ayant en fait suivit presque qu’aucune éducation, sauf les bonnes manières et la politique, elle n’avait presque rien compris du discours du Dieu d’Or. Drego, lui, au moins, s’exprimait dans un langage accessible à tous. Ça ne voulait sûrement rien dire, de toute façon!

Se souvenant de la pierre qu’elle avait laissée au sol où moment de la prophétie, elle se pencha, puis la prit dans ses mains. Elle se demandait bien si celle-ci avait de la valeur, peut-être pourrait-elle en tirer profit? Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus, car un violent coup l’assaillit au dos. Absorbée dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué les monstres apparus dans la pièce.


[Si y'a quoi que se soit, préviens-moi!]

Ce que leur avait dit Adwarennor sonnait étrange. Elle se doutait que ça allais être une affaire qui allait rester. Quelque chose d'important... Un dieu n'apparaissait pas pour rien... «L’une des sœurs gardiennes sera possédée». C'était elles. En était persuadée. Les sœurs gardiennes... Mais quel serait leurs rôle dans tout ça? De quoi est-ce qu'il parlait, deux mondes en parallèles?

Halzëir n'eue pas le temps de pensée plus que des monstres (Orphan xD) apparut. Adwarennor les attaquait-il avec c'est créatures dont elle n'avait jamais entendue parler? Peu importe... Elles s'en étaient prises à sa sœur! La jeune femme fit venir une épée à sa main à l'aide de ses pouvoirs sur l'espace et s'attaqua rapidement au monstre qui avait frappé Maèvia. Elle le trancha en deux et il disparut aussitôt après. Les deux autres créatures se retournèrent vers Halzëir, visiblement fâche qu’on ai abattu un des leurs.

«Allez ! J’vous attends !», lança l’hybride, très confiante en son habileté de guerrière, mais aussi pour les éloigner le plus possible de Maèvia.

Ils s’approchèrent donc d’Halzëir, laissant de côté Maèvia. L’une des créatures leva sa grosse patte gluante et s’apprêta à frapper l’hybride. Celle-ci évita de justesse le coup en se lançant de côté. Mais une autre des bête était plus rapide et la frappa avec une telle forte que la jeune fille fut envoyer quelques mètres plus loin, finissant sa chute contre un mur. Un peu sonné, elle se releva tant bien que mal.

*Merde… Je dois tout les prendre, Maèvia ne doit pas être de taille à les prendre. Surtout quand elle n’est pas armée ! En puis en plus je ne suis pas assez forte pour tous les abattre… Merde !*

Ne lui laissant que très peu de temps de répit, les monstres se rapprochèrent encore de la jeune fille. Ils l’encerclèrent. Au moins, c’était comme s’ils avaient oublié que Maèvia était là. La jeune femme leva le bras, celui qui ne tenait pas l’épée puis ouvrit la main. Une force sortie de nul par repoussa un des monstres. Elle utilisa le même sort pour tous les repousser, sauf un. Puis elle s’attaqua à la bête qu’elle n’avait pas éloignée avec son épée. Ne bénéficiant pas de l’effet de surprise qu’elle avait eue avec l’autre, le monstre pu parer très facilement ses coups. Mais elle n’abandonna pas. Elle cherchait, tout en frappant avec l’épée ce qui pouvait être la faiblesse de cette créature. Elle ne trouvait pas, et elle devait bientôt donné le coup fatal sinon elle serait trop essoufflée pour tuer les autres. Alors elle décida tout simplement de faire une feinte et puis lui coupa la tête. Ça marcha plutôt bien, la créature disparut aussitôt.

Elle fit la même chose avec les autres puis se laissa tomber au sol lorsqu’il y en avait plus. Elle poussa un gros soupir. Se regard se leva vers sa sœur et elle lui lança un petit sourire.

«Tu n’as rien ??», fit-elle.

Ce qu’elle n’avait pas remarquer c’est qu’il restait encore une bête… Derrière elle…