Confus

Nolia venait de sortir de son bureau. Elle était très jeune pour être une prêtresse, elle le savait bien.. C'est pourquoi la plupart de son temps elle le consacrait dans son bureau, loin des yeux et des oreilles indiscrètes. Mais il y avait une autre raison aussi: sa dispraition d'au sein de l'Organisation. Tous ces gens pour Neleth, Nolia ne les aimait pas. Vouloir détrôner tous les autres dieux de la place pour les remplacer par un seul l'agacait au plus haut point. Elle détestait vouloir entendre que peut-être, dans des années ultérieures, le système des dieux allait devenir une monarchie. Après tout, Adwarennor siégait sur ce monde car il le méritait, il n'y est pas allé par la force. Le contraire de Neleth, enfin. Mais jamais elle ne tuerait quelqu'un parce qu'il est pour Neleth. Non, disons que ce n'était pas dans ses hobbies.

Nolia regardait quelques instants la statue de sa maman - elle adorait lui donner ce rang - puis fixa son regard sur la fille qui s'y tenait tout près. Elle semblait inoffensive. Si elle venait vénérer Felena, c'était qu'elle était une bonne fille, selon Nolia. Elle s'approcha d'elle.

« Bonjour, toi. C'est drôle que je te rencontre, puisque rares sont les fois ou je rencontre les gens qui vénèrent Felena. Enfin, ce rituel est de moins en moins pratiqué avec la polimique d'Ysunderville. Oui... Cette polimique concernant notre cher Adwarennor et son rival Neleth. Tu dois sûrement être du côté d'Adwarennor, puisque tu pries Felena. À moins que tu sois vraiment tenace et que malgré que tu sois avec Neleth, tu ne peux t'abstenir de venir prier notre chère Felena. »

Nolia préférait être indifférente et se montrer neutre. Oui, elle avait déjà cotoyé des gens qui eux favorisaient Neleth; elle en était même devenue très proche. Elle savait que ce n'était pas la religion qui faisait la personne... Mais elle n'était pas en accord avec l'idée de puissance de Neleth et avait fuit les personnes qu'elle avait aimé. Oui, elle les avait aimé.

Avec son contrôle du feu, elle alluma à son tour une chandelle. Il n'était pas question de parler de son pouvoir de prédilection, et encore moins de sa peluche.

*Elle est pour Adwarennor, mais au moins elle ne semble pas pouvoir mes pensées... Elle ne semble pas sur le point de me tuer non plus.*

Tout d'un coup, la jeune femme sembla plus décontracter. Elle osa même faire un sourire à la pretresse. Elle etait vraiment jeune pour quelqu'un ayant se poster, et il fallait avouer aussi qu'elle n'était pas laide. Thalia se retourna a nouveau vers sa bougie, faisant dos a la pretersse.

"Je ne suis pas pour Adwarennor. C'est bien et tout qu'il n'ai pas utiliser la force, mais je vois en Neleth quelque chose de nouveau. Peut-être que la plupart des dieux mauvais son de son côter, mais c'est que les autres dieux n'ont pas compris ce qu'il voulait faire. Neleth n'est pas néssesairement méchant, il veut simplement changer la routine.", dit-elle d'une voix douce.

Thalia rougie violament. Ce n'était pas bien gentil de sa part dire tout ca. Surtout que ce n'était pas sa place. Elle était dans un temple qui vénérait Adwarennor. Elle devait au moins respecter cela! Pas pour elle ni pour la pretesse, mais pour Felena.

"Vénérer Neleth ne fait pas de moi quelqu'un de méchant... Et je respecte aussi Felena. Sans mes pouvoirs sur le feu, je ne sais pas ce que je serais... ALors disons que je suis plutôt indécise sur tout ca...", fit-elle d'une voix un peu plus gêner mais toujours avec la même douceur.

*Je dois vraiment avoir l'air d'une cruche... Dire que d'habitude je suis douée avec les gens!*

La jeune heokoth haussa les épaule puis se retourna à nouveau vers la pretresse. Ses joues étaient encore un peu rouge. Elle passa sa main dans ses cheveux puis son regard fit un peu le tour du temple, elle se sentait mal. Tout ce qu'elle avait dit était vraiment déplacer...

"Tu veux sûrement que je m'en aille..."

"Non. Aucunement. Après tout, c'est libre expression ici. Je ne peux pas t'empêcher de venir prier ta déesse. Ce temple n'est pas à moi. Il n'est à personne. C'est un emplacement publique. Ne pas le saboter est dans les principes humains. Je ne t'expluserai pas, car ce n'est pas mon boulot et ce n'est ni dans mes droits ni dans mes devoirs. Tu n'as rien fait de mal ici; alors ça n'en vaut pas la peine. Ta soumission à Neleth ne me dérange pas. Si ça vient à me déranger, c'est car tu as décidé d'attaquer les autres à cause de cela. Ça, je n'accepterai jamais. Je suis très tolérante. Je sais que la religion ne batit pas une personne, mais l'oblige à devenir une autre chose. Parfois certains ne se laissent pas faire; d'autres comme le tout. C'est comme ça, ma fille, et c'est malheureusement un principe de vie. Il nous faudra vivre avec."

Évidemment, ce n'est pas la philosophie qui désinteressait Nolia. Nolia était plutôt du genre à sortir de belles phrases, à pratiquer son parlé et soigner ses mots. Elle était extrèmement cultivée, et elle aimait toujours apprendre de nouvelles choses. La soif de l'intelligence l'attaquait dès son lever - en même temps que le Soleil la plupart du temps - jusqu'à son coucher - bien après le coucher du Soleil. Lire des livres occupait la plupart de son temps; son bureau était devenu une véritable bibliothèque malgré le fait qu'elle soit fraîchement prêtresse.

Elle fit signe à la venue de s'installer sur la chaise qui était la plus proche d'elle. Celle-ci avait àa sa droite une petite table et à la droite de celle-ci il y avait une autre petite chaise. Ainsi Nolia s'asseya sur l'autre.

"Thé, Café? Après tout, il ne faudrait pas commencer avec des hostilité. Si il y a la possibilité d'une nouvelle amitié, pourquoi pas? Après tout, un vrai ami est d'une valeur inestimable... mais ne vaut plus rien s'il est donné à un autre... C'est comme ça. Étrange, non?"

Nolia attendait maintenant que la jeune femme lui réponde pour le thé ou le café. Elle aimait bien être généreuse; c'était là aucunement un défaut. Des défauts? Personne ne réussissait, en tout cas, à en trouver du côté de Nolia. En effet, des défauts chez elle? C'était plutôt rare.

Thalia éclata d'un rire franc, un dont on entendait rarement en c'est temps froids qu'apportait la guerre. Elle ne s'attendait vraiment pas à ca, un petit speech sur l'amitié! La jeune femme haussa donc les épaules et s'assis sur l'autre chaise, face a Nolia. Elle croisa les jambes et "examina" Nolia. Encore vierge, mais beau corps. Quel âge avait-elle? Elle ne devait pas être plus vieille que Thalia. La jeune heokoth lança un sourire à la prêtresse. Elle décida donc de rester, mais seulement parce que Nolia était particulièrement jolie et semblait gentille, même avec c'est petites "citations" sur la vie, qui faisait d'ailleurs sourire Thalia.

"Pas si étrange que ca. Après tout, un ami ne vaut pas en argent. Je vais prendre un thé s'il vous plait. (SHIZURUUUU AH HA!!)"

Soudainement, un grand coup de vent passa dans le temple. La plupart des chandelles s'éteignirent sous le vent et le temple devint soudainement plus sombre. Thalia eue un autre sourire.

"Il semble que tu as des problèmes de lumière!!"

La jeune femme fit apparaitre une petite flamme sur le bout de son doigt, puis d'un petit mouvement de poignet envoya la flamme allumer toutes les bougies du temple. L'endroit retrouva toute sa claireté à nouveau. Ce temple était tellement beau. C'était vraiment un endroit chaleureux, qui donnait le gout de sourire. On avait l'impression en entrant ici que tout irait bien, contrairement à plusieurs autres temples ou c'était parfois un endroit où les gens étaient froids... La jeune fille sourit à nouveau puis passa sa main dans ses cheveux. C'était un tic chez elle. Ses cheveux était quelque chose d'unique chez elle : ils étaient rouge a la racine, puis ils devenaient graduellement orange, puis rose puis ils finissaient mauve. Mais Thalia les aimaient comme ca, ils faisaient ressortir ses yeux qui avait toutes ses couleurs étrange. D'ailleurs, elle portait un gilet orange, sans manche qui semblait fait d'un tissu tellement fin qu'on voyait presque au travers. On entrevoyait d'ailleurs son soutient gorge qui était rose, et le tatou d'un papillon de feu sur son omoplate gauche. Ses pantalons eux étaient noir de jais et fait du même tissu que son gilet.

"Je pense que j'ai régler ton petit problème! Quoique tu aurais surement pu en faire autant, tu es la prêtresse du temple de Felena! Tu dois bien avoir ses pouvoirs aussi!!"

Nolia sourit. Cette jeune fille semblait très gentille. En fait, elle l'était vraiment. Elle remarqua que celle-ci l'observait un moment. Puis, le noir. Nolia avait sursauté, seulement par suprise. Ça arrivait fréquemment, et toujours la pauvre faisait toujours le même saut.

Elle alla chercher le thé, puis le versa dans les deux tasses qu'elle avait ammené sur un magnifique plateau d'un or impecable, mélangé à un substance rouge, afin que le plateau reste tout de même d'or et stable. Après tout, l'Or était un métal plutôt mou. Elle s'asseya, sirota un peu son thé, posa son regard sur Thalia, et lui dit finalement:

"Une de mes créations. Un plateau fait d'or et d'une substance que j'ai trouvée je ne sais plus où. Elle me faisait penser à notre chère Felena. À la lueur des chandelles, cette substance devient encore plus belle! La lumière traverse celle-ci et la rend... magnifique. J'ai beau cherché, je n'ai jamais trouvé le nom de cette substance. Mais bon. Je continue mes recherches."

Elle avait suivit ses phrases par un magnifique clin d'oeil complice. Puis elle sirota de nouveau son thé. Après un moment, elle fixa brusquement Thalia avec un sourire, la tasse quitta ses lèvres, puis elle déclara:

"Au fait, merci pour les bougies. J'avais oublié de te remercier. J'apprécie ton aide. Tu devrais venir de temps en temps. Je suis prêtresse, j'ai des pouvoirs, mais j'ai aussi besoin de compagnie. Et tu m'as l'air très gentille. Ne t'inquiète pas; le fait que tu favorises Neleth ne m'affecte pas. Après tout, c'est ton choix, et je le respecte. Je suis comme ça."

Elle sirota de nouveau son thé, puis répondit au commentaire de Thalia:

"Oui. Le fait d'être prêtresse m'a apporté de nouveaux pouvoirs, mais pas magiques. Plutôt... administratifs. Gérer ce temple et y vivre me permet d'être dans ma bulle de temps en temps. Et j'adore ça. Quand ce sentiment de paix t'envahit... C'est merveilleux. Mais la seule chose que j'aimerais savoir c'est si notre chère Felena a entendu parler de sa gardienne du monde des humains."

Nolia connaissait la réponse. C'est sûr, puisqu'elle voyait Felena de temps en temps. Après tout, c'était elle qui l'avait suivie alors qu'elle était jeune et seule, qui lui avait donné espoir, qui lui avait taillé une place dans ce monde qu'était devenu Adwarennor, ce nom donné grâce à son Dieu. Nolia se désolait toujours de savoir que peut-être ce monde n'allait plus être celui d'Adwarennor. Ce Dieu si vrai et franc...

"As-tu déjà entendue parler de la bibliothèque souterraine des érudits? Tu as l'air d'aimer lire, juste a voir ton regard s'illuminer comme ca quand tu parles de ta bulle. Je suis sure que ca ne te ferait pas de tort voir cette bibliothèque. C'est complétement débile a quel point il y a des livres mais aussi a quel point il y a des personnes avide de savoir! Enfin... Je ne devrais peut-etre pas en parler aussi librement... Au nombre de personnes qui veulent detruire cet endroit..."

Pour la millième fois, Thalia s'emportait en parlant de la bibliothèque souterraine des érudits. Cet endroit était plus qu'une maison pour elle, c'était sa famille et une fierté! Mais bon, en dehors des souterrains, il vallait mieux faire semblant de ne pas être un érudit car il y avait beaucoup de gens qui n'aimait pas du tout les érudits.

La jeune heokoth pris la tasse de thé et en bu un grande gorger. Il était pas mal ce thé. Elle se calla ensuite dans la chaise et croisa les bras. Elle semblait très calme et détendue et son regard était très doux. Puis, en évitant le sujet de Neleth et Adwarennor elle dit :

"En étant pretresse, tu vois déjà beaucoup de gens non? Enfin je veux dire, il doit y en avoir beaucoup qui prie, tu dois bien te faire des amis... A moins que tu ne sortes que la nuit comme moi!"

Thalia etait vraiment une personne de nuit. Elle lisait tard le soir puis sortait ensuite dehors pour voir les étoiles. Elle admirait profondement aussi Isaak le dieu de l'espace, mais dans son cas aussi, elle se rendait rarement a son église car elle avait un peu peur de l'opignon des gens qui était pour Adwarennor et qu'ils etaient partout dans le temple d'Isaak car encore une fois, Isaak etait un dieu d'Adwarennor. Il fallait croire qu'elle etait vraiment mal tomber dans ce domaine, elle venerait deux dieux qui n'etaient pas du coter de Neleth et pourtant elle aimait enormement les idees de Neleth...

La jeune femme prit a nouveau la tasse de thé entre ses mains et en bu une autre gorger. Elle buvait rarement des trucs chaud car déjà la, elle était du genre a avoir trop chaud... C'était aussi comprenable avec ses pouvoirs sur le feu... Donc normalement elle buvait des choses très froide pour calmer les "flammes" qui brulaient en elle.

"Si jamais tu as trop chaud, dis-le moi. Ne te gêne pas. Moi aussi j'ai le feu à l'intérieur et le thé ça aide pas trop... D'ailleurs je me demande encore pourquoi je t'ai offert cette boisson. Mais bon. Pour répondre à ta question... Disons que je ne vois pas tant de monde que ça, car depuis le conflit, il n'y a presque plus personne qui vient prier. Ils prient à leur chez-soi seulement. Pourquoi? Sûrement car ils ont peurs que l'Organisation les exterminent ou le envoient dans d'autres contrées. Après tout, ceux qui prient sont très croyants, et renier leur Dieu serait une chose impardonnable. C'est encore-là un principe de la vie. Tu vois? Il y en a énormément."

Après son beau discours, Nolia sirota encore son thé. Elle faisait attention car trop de chaleur en même temps risquait de la faire hurler. Déjà que le temple était très chaud à cause des chandelles et des vitraux, la température de Nolia aurait été au-dessus de celle d'un Heokoth normal. Déjà qu'elle était à la limite avec son contrôle du feu...

Elle regarda sa nouvelle amie, puis décida de lui poser quelques questions:

"J'aimerais bien savoir ton nom. Ainsi je me rappelerai de toi quand tu viendras ici pour prier la déesse Felena. Sinon, je me demande pourquoi tu viens prier Felena si tu es pour les idées de Neleth, car Felena et Neleth sont deux rivaux. Il a dû se passer quelque chose de très important ou de très grave pour qu'aujourd'hui ta religion soit ainsi. Tu peux me dire tout; je ne te jugerai pas, et je ne vais pas te renier non plus. Je suis plutôt indifférente de ce côté: cette question est surtout pour en apprendre plus sur toi. Pour assouvir ma soif de connaissances."

Elle fit un sourire à Thalia, puis sirota son thé. Bien qu'elle le sirotait depuis tantôt, Nolia avait apprit à bien le siroter, ainsi le bruit était à peine audible malgré l'écho du temple. [/b]

Thalia sourit a nouveau puis répondit :

"Je m'apelle Thalia... Mais je préfére ne pas t'en dire plus sur ce en quoi je crois... Enfin, je ne te connait pas assez. Toi ton nom c'est Nolia, je me trompe? Parfois j'entend parler de toi, après tout, tu es la prétresse de Felena."

Thalia etait loin d'etre du genre qui disait tout sur elle. Elle etait quelque peu mysterieuse de cette maniere. Elle preferait ecouter les autres parler et leur donner des conseils que le contraire. Depuis qu'elle s'etait fait voir par Lui, elle ne parlait tres peu d'elle et il fallait etre tres pres d'elle pour en savoir d'avantage sur elle. D'ailleurs coter religion elle detestait en parler. Surtout que pour en parler elle devait aussi parler de son secret... Et un secret etait nomer secret quand on voulait pas que personne le sache. Dans son cas c'etait un vrai secret que personne ne savait.

La jeune femme finit son thé puis elle croisa les bras en s'accotant sur son dossier. Elle eue un sourire mystérieux, puis pour detourner le sujet elle dit:

"Pourquoi es-tu devenue pretresse? Il a du se passer quelque chose de très important ou grave dans ta vie pour qu'il en soit ainsi..."

Elle revirait completement la question sur Nolia. Ca pouvait paraitre mechant, mais elle esseyait de montrer de maniere substile a la pretresse comment elle se sentait face a ses questions. Il y avait de l'orgueil, on avait envie de repondre mais en meme temps on ne voulait pas parler des choses trop personelles que les autres n'ont pas a savoir. Surtout que Thalia detestait enormement cela parler d'elle.

Thalia ne voulait pas de reponse a sa question. On le voyait tres bien dans son regard. Apres un temps, elle arreta de regarder dans les yeux de Nolia et son regard se dirigea plutot vers ses seins. On s'attendait plutot a ce genre de reaction avec un homme, toujours pervers, c'etait donc etrange qu'une femme regarde la. Faisait-elle la comparaisont entre ses seins et ceux de la pretesse? C'etait peut-etre la meilleure maniere de mettre cela... Mais on ne sait jamais si c'est reellement cela... Le regard de Thalia remonta a nouveau vers les yeux de Nolia. Comme si de rien etait. Elle ne voulait pas de reponse, mais en meme temps sa question avait mit un silence entre les deux filles.

Nolia gardait toujours son sourire. Elle observait Thalia parler, et ne la coupait jamais. Elle entendit cette dernière dire son nom, puis se taire sur la deuxième question. Nolia prit alors une gorgée dans sa tasse de thé, toujours la dose étant contrôlée, puis lui déclara:

"Tu as bien raison. Mon prénom est bien Nolia. Et il m'est bien drôle d'apprendre qu'on me connaît, je ne suis qu'une prêtresse qui doit, pour l'instant, être pointée du doigt juste parce que je vénère Felena..."

Il y eut un moment de silence dans lequel les deux filels sirotèrent leur thé respectifs, puis Nolia s'appercut que Thalia avait déposé sa tasse sur le plateau, et qu'elle s'était addosée sur sa chaise. La prêtresse allait lui proposer une autre tasse, mais Thalia avait été plus rapide. La question que celle-ci lui posa la fit rire un tantinet. Elle garda le silence toutefois, puis, après une inspiration qui voulait cacher certaines émotions:

"Devenir prêtresse est pour moi une longue épopée dans mon histoire. Je doute qu'elle ne t'interesserait, moi, cette épopée. Tu ne me poses cette question qu'avec le désir de me faire comprendre les question que je te pose, mais crois-moi, te raconter cette épopée ne t'intéresse pas, et cela risquerait d'entraîner de nombreux problèmes. Vaut mieux pas.'"

Elle esquissa un sourire, mais se ravisa en voyant que, derrière elle, son phoenix venait de s'enflammer. Aussitôt, elle bondit de sa chaise, quitta son bureau et se dirigea rapidement vers les grandes portes du temple. Son pheonix sétait enflammé rouge; s'était pas bon signe. Au moins à l'arrivée de Thalia, il s'était enflammée orange, signe de présage potentiel. Mais rouge... C'était un présage confirmé. Elle abaissa alors la grande poutre de bois afn de bloquer les portes, puis se retournant, haletant, pour se reposer sur les portes maintenant barrées.

"Pardonne-moi, c'est une raison de sécurité."

À cet instant, on cogna vivement aux portes. Nolia ne put s'empêcher de frémir, puis de respirer un peu plus bruyamment que d'habitude. Elle regarda vivement Thalia, les yeux suppliants. Elle prit un grande inspitation, puis lui dit:

"Ces hommes me cherchent depuis quelques temps... Si il me mette le grappin dessus, je suis cuite, faite, et le temple de Felena sera démoli. Il faut que tu m'aides, sinon c'est notre monde qui est en péril. Si on réussit, je te raconte l'épopée de tantôt... Mais seulement si tu m'aides, et qu'on réussit toutes le deux."

«Puisque ça met un peu d'action, d'accord. Si je te sort de ce trouble, tu me contera ton épopée! ^^ Mais pour ça, tu vas devoir obéir à mes ordres...»

La jeune femme se leva calmement. Elle ne semblait pas du tout stresée par les événements. Elle s'approcha de Nolia, puis s'accota sur la porte. La situation semblait l'amusée bien plus que d'autre chose. Le fait que la prêtresse devrais l'obéir pour se faire sauver la peau était quelque chose d'encore plus intéressant. Heureusement, elle avait une idée en tête et qu'elle était très confiante en elle. Puis, elle était plutôt douée pour ce genre de jeu...

«Va te cacher à une place où personne ne pourra jamais te trouver d'accord? Je vais leur faire pensé que tu n'es pas la prêtresse de ce temple, mais que c'est moi. Je me ferais passé pour toi. Si ça ne marche pas, je leur ferais tout simplement croire que je t'ai tuer. C'est bon?»

Thalia n'attendit pas de réponse. Elle poussa Nolia plus loin dans le temple et lui fit signe d'être silencieuse en mettant son index devant sa bouche. Elle fit un clin d'oeil à la prêtresse puis se retourna vers la porte. Les hommes y cognaient de toute leurs forces, esseyant de la faire cassé.

*Bon... Ça risque d'être intéressant...*

Elle prit une grande inspiration, puis ouvrit la porte. Trois hommes se tenaient devant elle, ils ne semblaient pas du tout heureux. Les trois étaient recouvert d'une longue cape de voyage noire, et semblaient sortir tout droit du désert. Un avait une méchante cicatrice sur son oeil, ce qui lui donnait une allure encore plus méchante. Les trois avaient les cheveux en bataille, et étaient très sales.

*Je me demande sérieusement pourquoi ce genre de gens la cherche... Elle est mieux être bonne son histoire!*


Thalia prit une mine fâché elle aussi, et commença à jouer la comédie :/i]

«Que faites-vous à frapper à la porte de mon temple à une heure aussi tardive? Je n'ai pas que ça à faire moi! J'espère que c'est important ce que vous avez à dire ou à faire ici, parce que sinon je vais me fâchée pour de vrai!»

[i]Elle fit apparaître une boule de feu dans sa main, pour montrer son point et qu'elle était sérieuse. Heureusement pour Nolia, Thalia était une très bonne actrice, et elle aimait ça jouer la comédie de temps-en-temps. Elle avait aussi un talent parfait un peu gossant, de pouvoir sortir des supers répliques pour faire taire le monde et bien les cassés. Elle sentait que ce soir, elle aurait le loisir de pouvoir utilisé ce petit talent à elle. Le visage des trois hommes changea rapidement. Ils semblèrent prit au dépouvu. Leurs bouches étaient grandes ouvertes. Celui qui semblait être le chef de la petite bande prit alors la parole, en se ressaisisant.

«Nolia?», fit-il d'une voix un peu hésitante.

«Quoi?», répondit-elle un peu bêtement.

«Mais c'est pas LA Nolia ça! Nos sources sont encore fausses!!»

Le chef donna un coup de coude au gars qui venait de parler. Il adressa un sourire un peu gêner vers Thalia.

«Je pense que nous allons revenir demain... Quand nous serons tous reposés!»

«Ouais...»

«Désolé de vous avoir dérangée!»

«uhm...»

L'homme et sa bande repartirent donc. On voyait très bien qu'il était frustrer et que si cet idiot n'avait pas ouvert sa grande trappe, ils auraient pu restés plus longtemps et en apprendre plus. Thalia poussa un soupir puis barra à nouveau la porte.

«C'était plus facile que ce que je pensais!»

Nolia poussa un soupir de soulagement. La pauvre s'était réfugiée derrière la grande statue, et retenait son respire qui risquait de la trahir. Elle entendit la conversation de Thalia avec les trois hommes, ce qui la fit rire un peu, puis quand elle entendit la porte claquer après le soupir de son alliée, elle tenta une sortie. Elle se dirigea rapidment vers son bureau, d'un pas accéléré qui se transforma en course. Elle jeta un coup d'oeil à son pheonix qui maintenant avait repris son apparence normale. Bien que cet objet soit magique, Nolia avait toujours peur que celui-ci ne brûle à jamais. Une fois cela vérifié et après un soupir de soulagement, Nolia sortit de son bureau, et alla rejoindre Thalia. Elle l'entraîna alors dans son bureau, et reprit sa place respective en désigna de la main droite le siège vide qui était celui de Thalia avant l'incident.

"Oh, tu ne sais quelle ampleur a le geste que tu viens de commettre sur ma gratitude! Je t'en dois une énorme, ma chère, et demande-moi ce que tu veux, je l'accomplierai! Mais avant, il y a un marché que je dois respecter..."

Nolia prit une énorme inspiration. Ce qu'elle s'appretait à dire était d'un sujet tabou dans ses pensées, et elle savait que ramener cela sur le tapis entrainerait le visionnage de mauvais souvenirs. Néanmoins, elle s'élanca:

"On m'a dit que j'avais trois ans. Ma mère était morte lors d'une attaque de loup, j'étais toute seule. J'avais marché pour me rendre en ce temple, mais aussitôt une « grande personne », comme je les appelais, m'a appercue et m'a récupérée. J'ai grandis avec lui avec la naiveté d'une enfant, ainsi, à mes 14 ans, il y a de cela trois ans, j'ai appris que je faisais partie de l'Orgnisation involontairement, et que, selon mon tuteur, j'étais comme lui: une amoureuse des idées de Neleth. J'ai grandis avec les idées de Neleth, ses principes. J'ai alors . la soirée-même, réfléchis à mon cas, et j'ai alors fais mes valises. La vraie personne dans toute cette hstoire qui m'avait vraiment considéré comme sa fille était Felena, qui m'avait offert la chaleur de son temple et ses pouvoirs."

La prêtresse fit appraitre une flamme sur le bout de son doigt. Elle soupira.

"J'ai des contacts partout dans le pays, surtout parce que je suis née loin d'Yusunderville. J'entendais toujours la même histoire: « Des espions de l'Organisation te recherche, chère Nolia... » Mais je n'ai jamais pensé qu'ils viendraient si près de moi..."

Nolia étouffa un sanglot et élimina de ses pensées son scénario des retrouvailles. Si l'Organisation venait à la retrouver, que lui arriverait-elle... ?

Thalia fut un peu étonnée que Nolia lui dise ça. Elle s'attendait à tout, sauf ça! Sauf qu'elle se ressaisit bien vite. C'était le temps d'en apprendre d'avantage sur l'Organisation! Elle qui avait une soif d'apprendre immence, il y avait que très peu d'information à propos de l'Organisation!

«L'Organisation hein... Eh bien c'est types vont sûrement revenir demain comme ils ont dit...»

Elle laissa sa remarque en suspens, quelques instants, puis enchaîna.

«Comment pouvais-tu faire partie de l'Organisation involontairement. Dans mes livres, c'était toujours écris que le dieu qui te prétait ton objet te disais que tu faisais partie de l'Organisation quand tu rentrais dedans... Ahhh!! Et est-ce que tu as toujours ton objet, ou il est disparu comme les autres? Et c'est vrai que chaque membre a un tatoo spéciale de son dieu quelque part sur son corps en acceptant de garder un objet?»

Les questions de la jeune heokoth n'arrêtaient plus. Elle était vraiment curieuse à ce sujet, surtout que c'était un sujet quelque peu d'actualité avec les objets disparus et la venu de Neleth.

Tout à coup, on entendit un gros bruit de bois déchirer... Les portes venaient d'êtes défoncés! Thalia bondit sur ses pieds. Était-ce encore les même que tout à l'heure, qui avaient décidé de revenir à la charge, pour s'assuré que Thalia était bien la prêtresse de ce temps et que Nolia n'était vraiment pas là?

«Reste ici et cache-toi. Je vais aller voir. Si c'est eux, ce n'est pas une bonne idée que tu ailles jeté un coup d'oeil...», fit-elle en murmurant.

Cette fois, Thalia était vraiment sérieuse. Elle comprenait que si c'était l'Organisation qui était à la recherche de Nolia, elle devait faire très attention à sa peau... En ce moment, on disait que l'Organisation n'était pas ce qu'elle était avant... Thalia sortie donc du bureau, en formant une boule de feu dans la main... Au cas ou...

Devant la porte tomber se tenait les trois hommes de tout à l'heure.

«Hé oh! Tu n'es pas la prêtresse de ce temple! Dit-nous où se cache Nolia.»

La jeune heokoth gardait un calme impécable. Elle avait même réussit à simuler un regard fâcher à propos de la porte cassé!

«Hé oh toi! Espèce d'imbécile! Tu te rends compte que tu viens de défoncé la porte d'un temple sacré! Je vais te jeter dehors à coup de pied dans le derrière si tu refais quelque chose comme ça.»

«Et moi je pense que nous sommes trois contre un, et que nous avons nettement l'avantage.»

«Tu trouves?»

«Oui. Alors dit-nous où est Nolia avant qu'on ton réduise au silence.»

«Je pense avoir répondue à cette question avant. Je suis Nolia.»

«Non. Tu n'es même pas la prêtresse de ce temple!»

Thalia poussa un sourire puis se retourna, dos aux hommes.

«Je l'ai tué. Depuis longtemps je convoite son post.»

«Tu mens»

Thalia poussa un cri de rage puis se retourna de nouveaux vers les trois gars de l'Organisation. Ils étaient tous surpris par ce soudain exès de rage, mais se ressaisirent très rapidement. La fausse prêtresse serra les poings et lança un regard noir vers le chef de la petite bande. Ses mains prirent feu, tellement elle était en colère. Il leur était impossible maintenant de pensé qu'elle jouait la comédie.

«Je viens de la tuer! Vous me faites terriblement chier! Je viens juste de la tuer et vous savez déjà que je ne suis pas la bonne. Mais comment vous faites! Depuis longtemps je veux ce post, je suis tellement mieux que cette Nolia. Vous pouvez chercher! Vous ne la trouverez pas! J'ai brulée son corps!»

Les gens de l'Organisation restaient de marbre. Thalia stressait intérrieurement du fait que peut-être ils n'avaient pas mordu à l'hameçon. Puis ils partirent à rire.

«C'est parfait ça!! C'est ce qu'on voulait faire de toute manière! Est-ce que tu pourrais juste nos montré les cendres, pour prouvé au chef que nous l'avons réellement éliminée?»

*Oh merde, je fais quoi la???*

" Je viens d'aller les jeter dans la rivière non loin d'ici. Gardez ces traces de cette Nolia pourrait nous tuer, pas vrai, Nolia seconde ? "

Nolia venait de sortir de sa cachette, son bureau. Elle avait regardé pour commencer les trois hommes sur le seuil de la porte, puis elle regarda Thalia un moment, un sourire aux lèvres. Elle lui fis un clin d'oeil subtile, que ni l'homme ni ses alliés remarquèrent. Elle se tourna ensuite vers le monsieur, le porte-parole, l'affrontant du regard. Elle avait bien vu que Thalia avait du mal, il fallait bien qu'elle l'aide. Et puis, ces hommes, elle allait devoir les affronter un jour, et elle s'était dit que ça allait être maintenant, avant de causer d'autres malaises ou mauvaises situations comme Thalia avait vécu.

" Quel est ton nom, toi ?! "

" Mais à quoi cela te servirait-il ? "

Nolia, bien que dans un autre rôle, ne pouvait s'empêcher d'être froide avec avec les trois hommes, surtout celui qui parlait. Elle détestait au plus au point l'Organisation, qui avait tenté bien que mal de lui faire un lavage de cerveau. Elle foudroya du regard l'homme, puis baissa son regard avant d'aller a son bureau pour ensuite revenir, une chaise a la main. Elle la déposa devant les hommes, s'assied, puis, en regardant le premier:

" Pourquoi cherchiez-vous Nolia, messieurs ? Puisque nous l'avons tuée, je crois qu'on pourrait être sur la même longueur d'onde... Et je vous demande pardon, puisque tantôt j'étais plutôt méfiante... "

Elle affichait maintenant un sourire qui, heureusement, ne trahissait pas son manque d'assurance. Elle avait peur que ces hommes découvrent qu'elle était la vraie Nolia, et qu'elle soit alors tuée devant tous les membres de l'Organisation... Elle attendit un moment, dévisageant les hommes qui, eux, réfléchissaient. Elle soupira quelques fois, jeta des coups d'oeil a Thalia pour lui assurer que tout allait bien. Elle observa la statue de Felena avant que les hommes ne répondent, simplement:

" C'est une raison qui ne peut être divulguée. "

Nolia soupira. Elle voulait seulement être sûre qu'il voulait la tuer pour la raison qu'elle savait... Mais, la phrase qu'il avait dite laissait un sous-entendu et souvent, les problèmes que l'Organisation devait régler n'étaient pas... divulgés...

Nolia baissa la tête un moment, puis la releva. Elle se leva alors, et se dirigea vers son bureau. Elle y entra un moment, puis, sortant la tête, dit:

"Écoutez, les gars, si vous ne voulez pas parler, dites-nous le. On va vous laisser partir. De toute façon, moi et Nolia seconde avons beaucoup de pain sur la planche. Alors, sois vous restez et vous parlez, sois vous sortez et vous nous laissez en paix. C'est un choix a faire, et j'espère que je suis claire. "

Le chef du trio haussa les épaules et se retourna vers la sortit.

«Ça ne m'intéresse pas vous parlez... J'imagine que de toute manière tu vas t'apellée Nolia Tertière et que vous êtes deux folles. Personellement, tant que Nolia est morte c'est bon. Le reste m'importe peu!»

Il fit signe au deux autres de le suivre et ils s'en allère. Mais Thalia avait un sentiment qu'ils ne partiraient pas si facilement que ça et qu'il vaudrait mieux encore jouer le jeu.

«Tu t'es donc débarassée de tous ses restes?»

Elle n'attendit pas de réponse puis enchaîna :

«On devrait explorer le reste du temple, puis ensuite on se trouvera un plan pour pas que le meurtre paraisse suspicieux et que ça paraisse normal qu'il y ai deux prêtresse... On aurais dû pensée à ça avant de tuer cette pétasse!»

Elle cracha quasiment le dernier mot. Elle était vraiment dans son rôle. Il fallait avouer qu'elle s'amusait quand-même un peu! Faire pomper l'adrénaline, elle adorait ça! Surtout quand la situation devenait très risquer. Ce n'était plus le cas, malheureusement, mais elle avait toujours l'impression de se faire observée alors elle continuait le jeu avec joie. Elle espérait que Nolia comprennait le fait qu'elle continue, et qu'elle ne le prendrait pas personellement que Thalia la traite de Pétasse. La jeune Heokoth regarda alors la porte.

*Ils auraient au moins pu ne pas la défoncée! C'est quand-même un lieu sacré! Dire qu'ils ont été choisit par les dieux... Et ils n'ont aucun respect pour ceux-ci!*

Elle s'avança vers la porte et la releva. Ils ne l'avaient pas tant briser que cela en fait. Ce n'étaient que les gond (c'est comme ça qu'on apelle ça?) qui avaient cassé... Le bois était intact. Avec son pouvoir sur le feu, la jeune femme fit fondre le bout de métal puis le répara. La porte était à nouveau comme neuf! Elle la barra puis prit Nolia par le bras et l'entraina dans son bureau. Rendu dans le bureau, elle lui jeta un coup d'oeil du style : continue le jeu parce qu'on est encore observée! Dans le bureau, il y avait une autre porte. Thalia se doutait que cela donnait sur les quartiers personnels de Nolia... Et de là ils ne pourraient être espionnées!

«Bon... Il ne reste que ses cartiers que l'on doit chercher... Tu viens?»

Elle ouvrit la porte et força Nolia à entrer puis referma la porte derrière elle. Elle ne sentait plus les regards des trois hommes.

«On est seules maintenant...»